faith

Le dimanche, jour chômé, jour de repos. Et cela depuis des années. Je fus réveillée par les rayons du soleil, qui avaient décidés de rentrer chez moi en utilisant les petits trous de mon volet à moitié fermé. Hier soir il y avait une fête. Une fête sans moi c'est carrément impossible. Ma mère était forcément contre mes escapades nocturne mais que voulez-vous c'était comme ça et pas autrement. J'étais rentrée tard, très tard. Et là quand mes yeux se posèrent sur le réveil posé sur ma table de chevet, il indiquait sept heures du matin. Je n'avais pas la tête à me lever à sept du matin. J'allais donc fermer mes volets et doucement je retombais dans les bras de Morphée. Mais c'était sans compter sur ma chère mère, qui me réveilla, en hurlant mon nom de la cuisine. Quand elle criait, tout le quartier était au courant. Une vraie poissonnière cette mère je vous jure. Non elle n'est pas poissonnière, c'était juste pour faire une comparaison. Bref, je reposais mes yeux sur le réveil, j'avais au moins gagné deux heures de sommeille. Mon prénom retentit une fois de plus dans la maison. Je me levais donc, en me prenant mon meuble dans les pieds au passage, m'arracha un aie et une injure au passage aussi. Je descendis les escaliers, ma mère était là en train de préparer des gaufres, ce n'était pas normal du tout du tout. Elle qui d'habitude me préparée tout juste un café. La tête encore dans les nuages, en m'asseyant je lui demandais « Mam' tu vas bien ? ». Elle me regarda toute souriante en déposant devant moi, un plat remplis de gaufres, je relevais les sourcils. Et tout heureuse elle me répondit « Oui chérie ça va bien ! ». J'en étais pas si sûr que ça. Je commençais à prendre une gaufre et commencé à la manger. Très bonne d'ailleurs au passage. Je rajoutais à l'attention de ma mère « T'es amoureuse ou quoi ? ». Chose dites sur le ton de la plaisanterie. Et elle me répondit quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas du tout. Sans le vouloir j'avais tapée dans le mille « Oui je le suis … Pendant que toi ma chère fille, tu fessais le mur et la fête je ne sais où … Moi j'avais un rendez-vous avec un homme tout simplement parfait. ». J'en restée bouche bée, comment pouvait-elle retombait amoureuse, alors que papa était mort. Oui on m'a toujours dit qu'il fallait continué à vivre, même après la perte d'un être cher, mais quand même. Là je trouvais ça complètement inappropriée. Je lâchais « Je vois ! Les gaufres, le réveil joyeux … Je comprends mieux ». Alors je me levais et laissais mon petit-déjeuner. Alors que je grimpais les marches vers ma chambre. J'entendis « TANYA ! Reviens ! ». J'étais déjà dans ma chambre, la musique à fond. Me concentrant juste dans ma musique. Je pris mon portable et d'un geste rapide je tapais un sms Hey Maxime ! Ça te dirais d'aller au Starbucks Cofee ? Vers 11h ? . Après plusieurs échanges. C'était d'accord. Je me préparais donc. Je mis un slim noir, accompagné d'un haut noir avec des dessins et écriture rouge dessus. Une paire de chaussure noir à talons très haut. Puis séance maquillage, yeux maquillés de noir très noir et rouge à lèvre rouge. Ma chevelure blonde un peu en vrac, j'y passais un coup de brosse, mais elle resta quand même un peu indisciplinée. Et puis au final il était l'heure d'y aller. Je pris mon sac, l'argent et en passant devant la cuisine je dis lui dit « Je reviens ce soir .. Ciao ». J'eus juste le temps d'entendre mon nom que je refermais la porte en claquant. Un quart d'heure plus tard j'arrivais au starbucks. Je poussais la porte et j'entrais dans la pièce, je m'arrêtais un instant et je vis Maxime assis. Un sourire discret apparut sur mes lèvres. Et j'avançais vers la table. Alors que mes talons claqués sur le sol. Quelques regards se tournèrent vers moi mais je n'y prêtée guère attention. Arrivée, je m'assis et je lui dis « Salut toi ! Merci d'avoir accepté de venir ! ». C'était ma façon à moi de dire bonjour. Certain demandé si la personne en face allait bien. Mais moi non j'attaquais directe. On pouvait pas non plus tout me demander hein ! Et puis c'était avec tout le monde comme ça. Et personne pourrait me changer. Une serveuse arriva et nous commandions donc. Je pris pour ma part, une part de gâteau et un café.